Source : Le Monde
En analysant les électrocardiogrammes de près de 240 000 patients, des outils d’intelligence artificielle ont permis d’identifier ceux qui présentent un haut risque d’arrêt cardiaque. Une découverte notable, alors que le taux de survie à ces accidents stagne à seulement 10 %.
Un problème de santé publique
Chaque année, entre 4 et 5 millions de personnes sont victimes de mort subite dans le monde, dont 30 000 à 40 000 en France. Le taux de survie à un arrêt cardiaque reste très faible, environ 10 %, si rien n’est fait dans les cinq premières minutes.
« Le problème de la mort subite est largement sous-estimé. L’identification des patients à risque reste le problème majeur. La Société européenne de cardiologie qualifie cette quête de « pierre philosophale » », observe le professeur Michel Haïssaguerre, fondateur de l’IHU Liryc (Institut de rythmologie cardiaque), à Bordeaux, et membre de l’Académie des sciences.
Identification des patients à risque
La cause la plus fréquente (80 %) de la mort subite est l’atteinte des artères coronaires, due le plus souvent à un trouble du rythme ventriculaire et entraînant notamment l’infarctus du myocarde.
L’enjeu majeur est de pouvoir identifier des signes précurseurs, d’autant plus que l’arrêt cardiaque survient le plus souvent chez des personnes qui ne sont pas connues comme ayant une maladie cardiaque.
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